Qu’est-ce que le management situationnel ?

01.03.2023

Plus il y a de situations à gérer, plus il y a de comportements à adopter. Rien n’est statique ni défini, une telle réaction ne s’applique pas à un tel problème et vice-versa. 

Jusqu’ici, on ne vous apprend rien, c’est logique. C’est donc à partir de ce postulat que Hersey et Blanchard, deux économistes spécialistes en management, ont défini le management situationnel. Le principe est simple, il s’agit de ne pas proposer une seule forme de management universelle, mais de s’adapter à chacun de ses collaborateurs. Selon les circonstances, plusieurs façons de manager se dessinent. Cette théorie permet de redéfinir le rôle du manager au sein de son équipe. 

Ce concept met en avant 4 types de management qui diffèrent selon les situations. Les identifier, c’est comprendre les différents comportements managériaux et leurs leviers d’action. 

  • Le management directif. Ici, le manager est le seul décisionnaire. Il se distingue de la position de ses collaborateurs. C’est lui qui fixe les règles et qui garde le contrôle. De plus en plus, ce management est écarté en raison de son manque d’efficacité. Cependant, il peut encore se révéler utile dans certaines situations, notamment dans un contexte d’urgence ou quand le collaborateur n’est pas encore tout à fait autonome (stagiaire, alternant, junior…)
  • Le management persuasif. À la différence du premier, celui-ci est plus relationnel, il se base sur l’écoute et la communication, il s’agit d’influencer, non plus d’imposer. C’est utile quand il est nécessaire d’influer des changements ou des décisions à ses collaborateurs. 
  • Le management participatif. Ici, le management n’est plus organisationnel ni directif. La définition des objectifs se fait en collaboration. Les prises d’initiatives du groupe sont favorisées. La posture du manager est davantage celle d’un conseiller que d’un dirigeant. L’objectif est de booster l’intelligence collective et l’innovation ! C’est pertinent dans le cadre d’un lancement d’un nouveau produit par exemple. 
  • Le management délégatif. Le manager lâche prise et laisse le pouvoir d’action à ses collaborateurs. C’est le management qui demande le plus d’autonomie et de responsabilité pour le groupe. Le manager fait confiance à son équipe et laisse libre cours à la prise d’initiative. 

L’objectif de tout cela, c’est de s'adapter au niveau d’autonomie de ses collaborateurs pour mieux les accompagner. En effet, selon l’équipe en face, son niveau de compétence, et de motivation, adopter une posture agile développe à terme l’autonomie et la performance ! 

Si toi aussi, tu veux apprendre à faire évoluer ton mode de management pour faire progresser le niveau d’autonomie de tes futurs collaborateurs, rejoins l’IFAG ! Le management de demain n’a bientôt plus de secret pour toi 😏.