Sois le boss de l’entretien d’embauche !

24.11.2022

Tu as décroché un entretien ? Bravo, bravo ! Ça veut dire que tu as déjà franchi une étape sacrément importante : ta candidature a plu et le recruteur veut en savoir plus sur toi. Congrats ! Bon, ce n’est pas le moment de te reposer sur tes lauriers, bien au contraire. Un entretien, ça se prépare. Ce qu’il faut faire, ne pas faire, dire, ne pas dire… On est sympa, on t’a concocté un guide pour préparer ton entretien d’embauche. Concentration. 


Jeune candidat, prépare-toi !

Avant le grand jour, tu vas devoir te préparer. Logique. Ça commence par choisir une tenue confortable, adaptée et pro (joue la soft s’il te plaît avec des vêtements propres, repassés et de couleurs neutres). Mais pas que.

Pour montrer que tu n’as pas choisi l’entreprise au hasard (on ne va pas savoir le contraire), tu vas devoir te renseigner pour engranger un max d’info : secteur, taille, valeur, organigramme, produits et services, actus… Tu dois pour cela fouiner sur le Net, que ce soit sur le site corporate de l’entreprise, les moteurs de recherche, les réseaux sociaux, les plateformes d’avis… Tu pourras alors montrer ta motivation en glissant quelques infos au cours de ton entretien.

Autre point crucial sur lequel te préparer : les questions tant redoutées posées par le recruteur. Il est vrai que tu ne peux pas les deviner à l’avance mais sache que certaines reviennent fréquemment. Et Il vaut mieux être préparé pour savoir quoi répondre, histoire de ne pas être pris au dépourvu et avoir une jolie tête perplexe.

Petit conseil (pas si anodin) : prépare ton trajet à l’avance et essaye-le avant le jour J. Tu seras moins stressé, d’autant plus si tu ne le connais pas bien. Et prévois de partir en avance, on ne sait jamais !    

📢 Les différentes formes d'entretien d'embauche :

  • l’entretien téléphonique ou en visio ;
  • l’entretien individuel, c’est-à-dire toi et le recruteur. Il peut être directif, semi-directif ou non-directif ;
  • l'entretien avec un jury ;
  • l'entretien en situation, où tu dois simuler une situation en poste de travail ;
  • l'entretien collectif, avec plusieurs candidats simultanément ;
  • l’entretien ambulatoire (ou en chaîne), avec une succession d'entretiens individuels ;
  • l’entretien différé, où les recruteurs enregistrent leurs questions sur une plateforme.


Le D-Day : ton entretien, tu réussiras

Le grand jour est arrivé ? Tu appréhendes ce rendez-vous ? Le stress est à son paroxysme ? Stoooop ! OK, un entretien, c’est source de nervosité. Mais tu dois apprendre à la gérer pour mener à bien cet échange.


Soigne ton entrée

Si « l’habit ne fait pas le moine », on ne va pas se mentir. La première impression compte quand même franchement beaucoup.

Sois attentif à ce que tu dégages. Le but est bien évidemment de rester toi-même, mais avec une version positive. En gros, sois souriant, prévenant, poli, avec une attitude ouverte. Tu dois travailler le ton ainsi que le volume de ta voix et soigner ton allure. Rien que ça.

Quand tu arrives, sois prêt à serrer la main de ton interlocuteur et regarde-le dans les yeux lorsque vous parlez (sans avoir une tête à la Dexter hein). Tu attends qu’il te propose de t’asseoir et tu t’installes alors de manière équilibrée, le dos bien calé.

Et surtout : respire.


Pitche-toi positivement

Le recruteur va commencer à 99 % de chance par te demander de te présenter. Les pros recommandent alors de le faire selon 3 étapes : 

  • ce que tu es ;
  • ce que tu fais ;
  • ta valeur ajoutée pour l’entreprise.

Pour cela, n’hésite pas à utiliser les codes du storytelling pour transformer ton CV en une histoire captivante (ne t’emballe pas non plus), avec une punchline percutante pour bien commencer. Tu dois tenir un discours qui ait du sens et qui soit fluide, qui donne beaucoup d’infos sur ton parcours sans pour autant tout dévoiler. Et n’oublie pas : le CONCRET, il n’y a que ça. Parle d’actions, de résultats, bref, de faits précis.


Tes qualités et tes défauts, l’étape redoutée

Là encore, il y a 99 % de chance que le recruteur te demande de citer tes qualités et tes défauts. C’est un grand classique ! Ce point lui permet de vérifier si ta personnalité, aussi charmante soit-elle, pourra correspondre avec l’équipe et les valeurs de l’entreprise. 

Modération est ici le maître-mot. Tu n’es ni parfait, ni nul. Donc, tu vas choisir des qualificatifs modérés qui te représentent et te montrent sous ton meilleur jour (sans trop en faire, on insiste). Si jamais on ne te précise pas le nombre de qualités ou de défauts, limite toi à deux ou trois, c’est suffisant. Et côté défaut, évite le « je suis trop dynamique » ou « je suis trop perfectionniste », ça sonne un peu faux et c’est surtout bien trop entendu par les recruteurs.

🔑 On te donne un coup de pouce :

➡️ Les qualités qui font kiffer les recruteurs :  

  • l’adaptabilité ;    
  • la conviction ;
  • la curiosité ;
  • l’optimisme ; 
  • le relationnel. 

➡️ Les défauts qui n’en sont pas tant que ça aux yeux des recruteurs :

  • l’ambition ;
  • avoir un fort caractère ;
  • l’impatience.

Tu peux aussi faire un trait d’humour et partager par exemple ta gourmandise ! Par contre, oublie tout de suite l’agressivité et le manque de rigueur qui sont rédhibitoires. 


Sers-toi de ta curiosité pour te différencier

Tu n’es pas ici pour subir un interrogatoire, tu as aussi des choses à dire. Et poser des questions va montrer ton intérêt pour le poste/l’entreprise et que tu t’y projettes.

Donc oui, tu vas répondre à ton interlocuteur mais tu peux aussi l’interroger sur certains points, ce sera bien vu ! Prépare à l’avance 2 ou 3 questions pertinentes et, si tu n’as pas pu les caser au cours de l’entretien, fais-le à la fin.

❓ Exemples de questions que tu peux poser ❓

  • Quels sont les axes stratégiques/de développement de l’entreprise ?
  • Quels sont vos principaux clients/concurrents ?
  • Quelles sont les valeurs de l’entreprise ?
  • Comment sont organisés les services ?
  • Quelle est la politique de management ?
  • À qui est rattaché le poste ?


Et après, tu fais quoi ?

Ça y est, ton entretien touche à sa fin et tu as survécu ? Ouf ! Reste bien concentré jusqu’au bout et, tout comme pour ton entrée, soigne ta sortie ! Remercie ton interlocuteur pour le temps accordé et veille à convenir avec lui de la suite de l’entretien : délai de réponse, deuxième entretien, qui reprend contact ?

Tu peux envoyer au recruteur un mail de remerciement et même un mail de relance si tu n’as pas de retour après quelques jours.

📢 A retenir :

  • l’entretien doit montrer ton dynamisme et ta motivation ;
  • ne réponds pas seulement « oui » ou « non », ARGUMENTE et ILLUSTRE ;
  • sois cohérent et modéré (ne t’emballe pas) ;
  • pose des questions ;
  • glisse ici et là quelques infos sur l’entreprise, histoire de montrer que tu t’es renseigné ;
  • montre ton intérêt mais sans pour autant être désespéré. Ne dis pas que c’est ton seul entretien et, de même, ne cache pas les autres pistes que tu peux avoir.

Passer un entretien est un exercice particulier qui est souvent source de stress. Mais pas de panique, : si tu suis nos conseils, tu vas exceller dans l’art de l’entretien ! En plus, à l’IFAG, on te propose des ateliers et des séances de coaching pour te préparer !